Cliquez sur le milieu qui vous intéresse : découvrez les espèces qui le composent et comment les préserver.
Au cours du XIXe siècle, les espaces agricoles ont subi d’importants changements entraînant de profondes modifications et impactant la biodiversité.
Le territoire des Bertranges est à dominance rurale, l’agriculture a un rôle structurant. Il est divisé en 2 entités avec la culture qui domine largement à l’Ouest et en tête de bassin versant de la rivière Nièvre et l’élevage qui domine dans la vallée de la Nièvre de Champlemy et d’Arzembouy depuis Giry jusqu’à Urzy.
Les cultures sont majoritaires avec 16 187 ha avec principalement du blé, de l’orge et du tournesol. Les prairies permanentes occupent également une bonne partie du territoire avec 10 067 ha. Les espaces dédiés à la culture (céréales, viticultures, vergers …) sont susceptibles d’héberger une richesse faunistique et floristique spécifique intéressante, selon les pratiques culturales.
Cependant, les paysages en openfield ne sont pas favorables à une grande richesse. Les mosaïques de parcelles avec diverses variétés de cultures et des éléments structurants (haies, arbres isolés, bandes enherbées…) offrent des conditions favorables aux espèces des milieux ouverts. On y trouve des espèces typiques des espaces agricoles comme le Busard-Saint-Martin, la Pie-grièche à tête rousse, le Rat des moissons…
Le Chat sauvage
(Felis silvestris)
L’Adonis d’automne
(Adonis annua)
L’Oedicnème criard
(Burhinus oedicnemus)
Le Bruant jaune
(Emberiza citrinella)
Le Busard Saint-Martin
(Circus cyaneus)
Différentes menaces pèsent sur ces milieux :
• La taille et l’arrachage des haies et l’abattage des arbres;
• Le retournement des prairies permanentes;
• Le surpiétinement des prairies humides;
• La simplifi cation du maillage bocager;
• L’usage d’herbicides et d’insecticides qui diminue l’approvisionnement en nourriture pour la faune;
• L’urbanisation avec l’artificialisation des sols;
• La déprise agricole sur certaines milieux en voie de fermeture.
Les modes de cultures étant très nombreux, il n’est pas simple de chercher à mettre en place des mesures sans analyse spécifique préalable.
Il est tout de même possible d’évoquer quelques conseils et pratiques générales à mettre en place :
• Autoriser la taille des haies seulement en août et en septembre;
• Maintenir les haies existantes, arbres isolés et boqueteaux et replanter des essences locales si nécessaire de façon à recréer un maillage sur le territoire;
• Diversifier les productions, varier les espèces cultivées, favoriser les bandes enherbées et jachères fleuries;
• Limiter les pollutions diffuses afin de préserver la ressource en eau;
• Limiter l’impact du piétinement du bétail sur les cours d’eau et sur les mares de manière à assurer la qualité et la quantité d’eau et donc leur fonction d’abreuvement.
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Les milieux humides sont des espaces de transition entre la terre et l’eau propices au développement d’une grande diversité d’espèces. Ce sont de véritables réservoirs de vie, ils se caractérisent par une biodiversité importante, de nombreuses espèces y accomplissent certaines étapes de leur cycle de vie : amphibiens, libellules, poissons, oiseaux, mammifères, reptiles…
Sur le territoire des Bertranges, les milieux humides sont majoritairement présents dans les vallées, le long des cours d’eau et ruisseaux : prairies humides et inondables, mégaphorbiaies, tourbières, marais …
Les milieux humides jouent un rôle primordial dans la régulation de la ressource en eau. Ce sont des éponges naturelles qui peuvent stocker de grandes quantités d’eau en période de fortes pluies ou de crues. Ce sont des réservoirs de biodiversité puisqu’ils abritent près de 40% des espèces de la planète ! En France, 30% des espèces végétales remarquables et menacées vivent dans les milieux humides. Ils permettent également d’atténuer les effets du changement climatique en captant de grandes quantité de carbone.
De nombreuses espèces patrimoniales sont associées aux milieux humides : Oenanthe à feuilles de peucédan, Ophioglosse commun, Fougère des marais, Pédiculaire des bois, Laîche allongée, Cuivré des marais et Damier de la Succise.
Le Lézard vivipare
(Zootoca vivipara)
Le Criquet ensanglanté
(Stethophyma grossum)
Le Putois d’Europe
(Mustela putorius)
L’Ophioglosse commun
(Ophioglossum vulgatum)
Le Vanneau huppé
(Vanellus vanellus)
En France, près de 70 % des milieux humides ont disparu au cours du XXe siècle. Ceux encore présents sont souvent dégradés. Les principales menaces sont le drainage des parcelles, la conversion agricole et notamment le retournement des prairies, l’intensification des pratiques agricoles et la déprise agricole qui entraine une fermeture du milieu par la strate arborée.
• Sauvegardez les milieux humides dont la commune est propriétaire et les intégrer dans les documents d’urbanisme. Des experts comme le Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne qui porte le Programme Milieux humides peuvent vous aider.
• Prenez en compte les milieux humides dans la gestion de vos parcelles et adaptez vos pratiques à la fragilité de ces milieux naturels.
• Dans votre jardin, bannissez les herbicides et pesticides;
• À la maison, utilisez des produits biodégradables;
• Économisez l’eau, elle est précieuse !
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Les milieux forestiers sont très présents sur le territoire de la Communauté de Communes Les Bertranges. La majorité des forêts est composée par des chênes (sessile et pédonculé) avec 22 489 ha, les forêts de résineux ne couvrent que 2 792 ha. La forêt domaniale des Bertranges fait partie intégrante du territoire de la Communauté de Communes. D’une superficie de 7 672 ha, c’est la deuxième forêt productrice de chênes en France. Elle abrite une faune et une flore remarquables.
La Cigogne noire est présente sur l’ensemble du massif forestier. La première nidification a été constatée en 2003, ce qui en fait le foyer historique de découverte de la Cigogne noire au niveau départemental. Plusieurs chênes remarquables sont présents sur différentes communes du territoire comme à Raveau où se trouvent le Chêne du Ginardeau et le Chêne du Garde âgés d’environ 300 ans.
La présence d’un réseau dense de grands ensembles forestiers est un trait marquant du territoire et permet un lien paysager et fonctionnel avec les autres secteurs. Ces vastes étendues boisées sont très intéressantes en terme de patrimoine naturel car elles sont anciennes.
Le Sonneur à ventre jaune
(Bombina variegata)
Le Grand capricorne
(Cerambyx cerdo)
La Vesce de Cassubie
(Vicia cassubica)
L’Osmonde royale
(Osmunda regalis)
La Cigogne noire
(Ciconia nigra)
Les principales menaces pesant sur la qualité de ce type d’habitat sont l’utilisation de produits phytosanitaires, l’enrésinement et l’uniformisation des boisements, la gestion sylvicole intensive et la raréfaction des arbres très âgés.
Il est important de maintenir une quiétude en forêt afin de ne pas déranger les espèces et notamment la Cigogne noire qui est nicheuse sur certaines communes du territoire.
• Maintenir la qualité de l’habitat : augmenter les îlots de sénescence et les îlots de vieillissement, conserver du bois et des arbres morts;
• Maintenir des lisières forestières diversifiées;
• Adapter les périodes d’intervention de coupe et d’entretien pour éviter le dérangement voire la destruction d’espèces en période de reproduction ou d’hibernation;
• Respecter les sols fragiles, les zones humides et les cours d’eau;
• Privilégier des essences locales adaptées à une moindre disponibilité en eau et à une hausse des températures.
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A mi-chemin entre sa source et son estuaire, la Loire qui coule sur le territoire de la Communauté de Communes Les Bertranges est ici appelée la “Loire des îles”. Et pour cause ! Ici les chenaux du fleuve sont multiples, les îles nombreuses et mobiles. C’est ce qu’on appelle un système en anabranche.
Les variations importantes et fréquentes de niveau d’eau et la puissance des crues favorisent le rajeunissement des milieux naturels du bord de Loire. Le fleuve érode les berges, dépose des alluvions, inonde ou comble des bras secondaires, contribuant ainsi à une formidable mosaïque de milieux naturels. Bancs de sable, pelouses et prairies sèches, fourrés, bras morts, forêts alluviales et zones humides abritent une importante diversité d’espèces dont certaines sont rares et menacées de disparition.
Le bras principal est un couloir migratoire important pour les saumons atlantiques, les anguilles, les aloses et lamproies marines et une zone de quiétude privilégiée
pour les oiseaux d’eau hivernants comme la Grue cendrée. Dès le printemps, Martin-pêcheur, Hirondelle de rivage et Guêpiers d’Europe creusent leurs nids dans les berges érodées par le fleuve et les libellules (Gomphe à pattes jaunes, Gomphe serpentin) débutent leur émergence.
La Sterne pierregarin
(Sterna hirundo)
Le Petit gravelot
(Charadrius dubius)
La Centaurée rhénane
(Centaurea stoebe)
La Prêle rameuse
(Equisetum ramosissimum)
L’Epervière de la Loire
(Pilosella peleteriana subsp. ligerica)
Les anciens ouvrages de navigation et de protection, et l’extraction massive de granulats ont contraint la Loire à creuser en profondeur et a ainsi provoqué l’enfoncement de son lit et de la nappe alluviale. Les eaux qui s’écoulaient dans divers bras se concentrent de plus en plus dans un unique chenal : c’est la chenalisation du fleuve. Cela conduit au dépérissement de la forêt qui se transforme en forêt classique de plaine, les pelouses et prairies s’embroussaillent (fin de l’entretien par pâturage), les zones humides se comblent et s’assèchent car leur alimentation en eau se réduit.
La problématique des Espèces Exotiques Envahissantes (EEE) est également présente avec notamment la Jussie à grande fleur, la Tortue de Floride et la Renouée de Japon.
• Restaurer la dynamique fluviale pour maintenir la capacité d’écoulement en cas de crue et minimiser la chenalisation et permettre à la Loire sa divagation latérale;
• Assurer des conditions d’accueil favorables aux espèces sensibles du lit vif;
• Limiter la prolifération des EEE avec une gestion adaptée pour la flore (pas de girobroyage de la Renouée);
• Restaurer et entretenir les milieux ouverts herbacés et encadrer les pratiques d’exploitation;
• Privilégier la non-intervention sur les forêts alluviales;
• Restaurer et entretenir les zones humides liées à la Loire.
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Les pelouses calcicoles sont des formations végétales rases, composées majoritairement de plantes herbacées vivaces. Cette végétation se développe sur des sols calcaires peu épais et qui retiennent faiblement l’eau.
Elles figurent parmi les habitats naturels et semi-naturels les plus emblématiques et les plus représentatifs de Bourgogne. Elles sont pour la plupart nées de défrichements par l’Homme pour transformer les terres en surfaces agricoles. À partir de la fi n du XIXe siècle et au XXIe siècle, les fortes mutations du monde agricole, couplées à l’action du phylloxéra sur les vignes mènent à
l’abandon d’une grande majorité de pelouses calcicoles et à l’envahissement progressif par les ligneux.
Elles jouent un rôle primordial dans la conservation de la biodiversité en hébergeant une diversité faunistique et floristique dont la Vipère aspic, le lézard à deux raies, l’Odontite de Jaubert, la Cardoncelle molle et de nombreuses orchidées. Ces espèces sont rares et exceptionnelles pour la Bourgogne ce qui implique pour le territoire une responsabilité a minima régionale voire nationale.
L’Azuré du Serpolet
(Maculinea arion)
L’Alouette lulu
(Lulula arborea)
L’Orobanche grêle
(Orobanche gracilis)
Odontite de Jaubert
(Odontites jaubertianus)
Le chardonneret élégant
(Carduelis carduelis)
Oui par l’abandon et l’embroussaillement par la colonisation des ligneux. Entre 2014 et 2022, les pelouses calcicoles des Vaux de Nevers au sein de la Communauté de Communes des Bertranges ont vu leur surface moyenne réduire de 26%. 38% des pelouses des Bertranges sont envahies à 50 % par des ligneux.
Conséquence : disparition des espèces végétales et animales typiques de ce milieu.
Le maintien d’un réseau de pelouses en bon état écologique est nécessaire pour conserver les possibilités de déplacement et de colonisation des espèces animales et végétales typiques de ces milieux. La restauration et la préservation des cœurs de biodiversité est donc prioritaire : débroussaillage, pâturage extensif, fauche.
Des leviers d’actions sont possibles, n’hésitez pas à vous rapprocher du Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne qui pourra vous conseiller et vous accompagner dans la gestion de vos pelouses sèches.
Ces informations sur les pelouses sèches des Bertranges vous intéressent ?
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Le territoire des Bertranges est marqué par 3 centres bourgs : La Charité-sur-Loire, Guérigny et Prémery. Si un habitat est omniprésent en ville c’est bien le bâti. Ce terme englobe différents éléments : les maisons, immeubles, vieux monuments, ponts, routes, squares, murets en pierres… Une nouvelle biodiversité va s’installer et il ne faut pas la négliger : moineaux, lézards, mousses … Elle est fragile et en première ligne face aux pollutions.
Autour des principales zones urbaines ce sont des petits villages avec pour certains des anciens bâtis de pierres de village qui au-delà de l’intérêt historique sont le refuge de nombreuses espèces. Des caves aux combles on y trouve une faune et une flore adaptées à ces habitats «anthrophiques».
Les nombreux bâtis anciens (châteaux, églises …) sont autant d’aubaines potentielles pour l’installation de colonies d’hibernation ou de reproduction de chauves-souris. L’alternance de bocage et forêt ainsi que le peu de centres urbains font des Bertranges un coeur de chasse pour ces mammifères volants. Au total, 18 espèces de chauves-souris ont pu être recensées sur le territoire, attestant de ces importantes capacités d’accueil.
Les jardins et parcs privés sont aussi riches en biodiversité à condition que les habitats soient variés. Ils peuvent accueillir oiseaux, insectes, amphibiens …
L’Alyte accoucheur
(Alytes obstetricans)
Le Petit rhinolophe
(Rhinolophus hipposideros)
L’Hirondelle de fenêtre
(Delichon urbicum)
Le Martinet noir
(Apus apus)
L’Orvet fragile
(Anguis fragilis)
La diminution du nombre de gites pour la nidification (fermeture des accès aux bâtiments, aménagement des combles, grillages, rejointement) est une des menaces ainsi que la non prise en compte de certaines espèces lors des travaux de réfection/restauration du bâti. Les éclairages publics causent des dérangements aux espèces nocturnes, entraînent des désertifications de gites, des modifications des comportements et des pertes de zones d’alimentation. L’imperméabilisation et l’artificialisation des sols sont également des menaces.
Plusieurs actions sont possibles pour accroitre et préserver la biodiversité dans les milieux urbanisés et notamment :
• Améliorer l’accueil des chauves-souris dans le bâti;
• Anticiper la présence des espèces dans toutes les opérations d’aménagement;
• Adapter l’éclairage artificiel;
• Pratiquer la fauche tardive des espaces publics;
• Bannir les produits phytosanitaires;
• Installer des nichoirs, et laisser une zone non tondue dans les jardins privés et dans les espaces verts publics.
Ces informations sur les zones urbanisées des Bertranges vous intéressent ?
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Le territoire des Bertranges est concerné par deux grandes régions hydrographiques : Loire-Bretagne et Seine Normandie et 5 bassins versants hydrographiques avec 9 masses d’eau : le bassin versant de la Nièvre, du Mazou, du Beuvron, de l’Aron et de la Loire.
Les cours d’eau présentent majoritairement un régime hydrologique fluvial, caractérisé par une alternance annuelle unique entre hautes eaux et basses eaux. Les masses d’eau souterraines sont souvent intimement liées aux masses d’eau de surface. Ce lien est d’autant plus marqué par le contexte géologique calcaire du territoire.
Plusieurs espèces rares et protégées sont présentes sur le territoire et certaines d’entre elles sont inféodées aux cours d’eau et ruisseaux dont elles ont besoin pour accomplir leur cycle de vie (Ecrevisse à pieds blancs, Agrion de Mercure, Leucorrhine à gros thorax …).
Le Castor d’Europe
(Castor fi ber)
La Loutre d’Europe
(Lutra lutra)
Le Campagnol amphibie
(Arvicola sapidus)
L’Agrion orné
(Coenagrion ornatum)
Le Gomphe à crochets
(Onychogomphus uncatus)
Oui, différentes pressions existent :
• Destruction ou modification des habitats : recalibrage, curage, assèchement des cours d’eau, arasement de la végétation des berges…
• Dégradation de la qualité de l’eau : rejets de polluants et d’eaux usées non traitées, déjections du bétail et piétinement.
• Soutenir les contrats territoriaux en sensibilisant les agriculteurs à l’intérêt de préserver les cours d’eau;
• Prendre en compte les espèces dans les réfections d’ouvrages d’art et les murs;
• S’engager dans une démarche zéro phyto sur votre commune.
• Mettre en défens les berges de certains cours d’eau sensibles au piétinement du bétail;
• Anticiper la présence d’espèces lors de l’entretien des cours d’eau, fossés et autres linéaires
Ces informations sur les cours d’eau et petits ruisseaux des Bertranges vous intéressent ?
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Les étangs se différencient des autres points d’eau (mares) de par leur origine historique. La plupart d’entre eux ont été créés dans un but de pisciculture. Aujourd’hui, ils demeurent des sites de pêches de loisir et sont pour la plupart privés.
La mare est une étendue d’eau de petite taille, temporaire ou permanente, dont la profondeur n’excède pas 2 mètres. Les mares ont diverses origines, des plus naturelles aux plus artificielles, accompagnées de rôles distincts selon leur localisation. Les mares abritent une richesse exceptionnelle en terme de biodiversité, les stars sont les amphibiens (crapauds, grenouilles, tritons), mais bien d’autres animaux peuplent ces milieux comme les libellules, certaines mammifères ou encore des reptiles. Certaines espèces d’amphibiens des Bertranges sont dépendantes des mares. Ils les rejoignent à la fin de l’hiver pour se reproduire et pondre leurs œufs.
De nombreuses espèces patrimoniales ont été recensées sur le territoire des Bertranges comme le Triton crêté qui est une espèce en fort déclin. Le grand réseau de mares bocagères sur la partie Est du territoire permet le maintien de bonnes populations.
Le Triton crêté
(Triturus cristatus)
La Leucorrhine à gros thorax
(Leucorrhinia pectoralis)
Le Leste des bois
(Lestes dryas)
Le Crapaud calamite
(Epidalea calamita)
L’Hottonie des marais
(Hottonia palustris)
Oui, différentes pressions existent :
• Comblement ou disparition à cause de problèmes d’abandon, d’assèchement ou d’atterrissement;
• Présence de poissons (parfois exotiques). Ce sont des prédateurs de la faune et ils limitent la végétation aquatique;
• Présence de ragondins qui dégrade la qualité des berges et élimine une grande partie de la végétation dont dépendent beaucoup d’espèces;
• Sur fréquentation par le bétail (dégradation de la qualité de l’eau et des berges);
• Fermeture des milieux par la végétation arborée et arbustive.
• Restauration ou création de mares : les opérations de curage, réouverture et clôturage de mares s’amplifient en région. Double enjeu : préservation de la ressource en eau et amélioration de la qualité de l’eau pour l’abreuvement du bétail et maintien d’une riche biodiversité;
• Le Refuge Mare : cette opération consiste à travers des conventions avec des collectivités et des particuliers à éviter le comblement des mares et à mettre en avant les bonnes pratiques, en valorisant l’engagement des signataires. Elle est portée par la SHNA-OFAB;
• Éviter un empoissonnement trop important des étangs et l’introduction de poissons dans les mares (prédateurs pour les tritons, grenouilles, libellules…).
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