Un conseiller info énergie de Nièvre Rénov’ peut, à votre demande, vous recevoir en entretien individuel afin de vous accompagner dans l’amélioration du confort de votre logement.
Lorsque Thomas, conseiller info énergie, est venu l’année dernière, nous avons pu interroger une habitante qui avait pris rendez-vous à la Communauté de Communes : Madame Élodie GEORGE (EG), que nous remercions pour avoir pris le temps de répondre à nos questions afin de partager son retour d’expérience.
CCLB : Comment avez-vous connu le service Nièvre Rénov’ et la possibilité de venir emprunter la mallette écono’MIE à la Communauté de Communes ?
E.G. : Pour la mallette, j’ai eu l’information par le biais de la page Facebook de la Communauté de Communes. Puis j’ai contacté la CCLB et la personne en charge de l’habitat m’a très rapidement fixé un rendez-vous. On a pu échanger toutes les deux et je suis repartie avec la mallette. J’ai pu l’emprunter durant 2 semaines. En ce qui concerne Nièvre Rénov’, je connaissais déjà ce service par l’intermédiaire de mon travail.
CCLB : Vous êtes donc venue directement chercher la mallette à la Communauté de Communes Les Bertranges. A-t-elle été facile à prendre en main ? Les consignes d’utilisation étaient-elles simples ?
E.G. : C’était très clair. En fait, le classeur est très pratique parce que quand on vient chercher la mallette, on doit retenir beaucoup d’informations, notamment sur tous les appareils fournis qui ont chacun une fonctionnalité propre. Mais quand on arrive chez soi, on se sent un peu démuni. Le classeur fourni avec la mallette permet de mieux s’approprier les appareils mis à disposition. Pour chaque outil, il y a des consignes, des exemples, des images… C’est finalement assez ludique et très facile d’utilisation. Il y a des repères aussi, par rapport aux mesures obtenues : en dessous de telle mesure c’est bien, c’est moyen, faut faire attention parce que c’est au-dessus, etc.
CCLB : Est-ce que vous avez des anecdotes à nous faire partager sur l’utilisation de certains appareils ?
E.G. : [rires] Oui, alors… Il y en a deux. La première, c’était pour mesurer la pression de l’eau. On doit mettre l’appareil en-dessous du robinet. Je ne l’ai pas assez collé dessous et un fil d’eau s’est échappé. La pression était assez importante. Donc j’ai pris une bonne douche… non prévue. La deuxième anecdote, c’était lors de la mesure de la qualité de l’air avec un capteur. Je l’avais mis dans ma salle à manger et, un jour, j’ai fait une fondue savoyarde… Et là, le capteur s’est totalement affolé. Il a bipé de partout avec un voyant rouge en disant que la qualité de l’air était catastrophique et qu’il fallait aérer la pièce au plus vite. Au début, ça surprend, mais après j’ai réessayé en mettant l’appareil dans la cuisine et c’est vrai qu’on ne s’en rend pas compte mais, quand on cuisine, il est assez important d’aérer afin de renouveler la qualité de l’air.
CCLB : Des anecdotes qui parleront sûrement. Suite à cette auto-évaluation de votre logement, quels résultats en sont ressortis, les conclusions que vous en avez tirées ?
E.G. : J’ai utilisé la mallette dans toute la maison. Pas seulement dans le bâtiment que j’ai à rénover. J’ai donc eu l’occasion de vraiment voir les différences. Je me suis notamment rendu compte que dans une même pièce déjà isolée, sur un même pan de mur, on n’obtient pas forcément les mêmes résultats. Une partie du mur est en pierre et une autre partie est en placo isolé… les deux exposés plein ouest. J’ai pris les mesures à deux minutes d’intervalles… et j’avais deux degrés d’écarts ! Avec le placo j’avais deux degrés de plus que sur le pan de mur en pierre, que j’avais pourtant ré-enduit 3 semaines auparavant. Les pierres apparentes c’est très sympa, mais peut-être pas pour l’impact thermique ! J’ai également contrôlé mes consommations d’eau et d’électricité. Je fais déjà attention et l’utilisation de la mallette a permis de conforter mes pratiques. Dans la pièce à isoler, ça m’a permis de faire évoluer mon projet. Il y a un pan de mur que je ne voulais pas forcément isoler au départ mais j’ai pu constater qu’il y avait des déperditions thermiques assez importantes ; je ne peux clairement pas laisser ça en l’état. Faire cette auto-évaluation, ça m’a vraiment permis d’affiner les travaux que je voulais faire.
CCLB : Vous venez d’avoir un entretien avec un conseiller info énergie. Avez-vous ressenti le besoin de débriefer des résultats obtenus avec un professionnel ? Avec quels conseils êtes-vous repartis ?
E.G. : C’est en ramenant la mallette à la CCLB que la personne en charge de l’habitat m’a proposé de rencontrer un conseiller « info énergie ». Ça m’a semblé être une bonne idée. J’ai donc centralisé toutes les informations qui m’avaient été demandées, puisqu’on a une fiche à compléter pour préparer la rencontre. Lors du rendez-vous, nous avons échangé sur mon projet et ça m’a permis d’apprendre qu’il n’y avait pas d’aides financières correspondant aux travaux que je souhaite réaliser, puisque j’ai prévu de les faire moi-même. J’étais venue avec des devis et, en faisant faire par des entreprises, des aides pouvaient m’être accordées. Mais finalement, le coût, même avec des aides, n’était pas assez avantageux pour moi. Il m’a vraiment conforté dans tout ce que j’avais commencé à regarder et il m’a conseillé sur certains sujets, comme le changement des fenêtres. Je pensais que le triple vitrage était mieux mais finalement, par rapport à mon projet, ce n’est pas forcément nécessaire. On a également parlé de la qualité de l’isolation : à savoir quel isolant il fallait mettre, les règles actuelles, etc.
CCLB : Un dernier mot à dire à nos lecteurs ?
E.G. : J’insiste vraiment sur le côté ludique de la mallette. On se prend vraiment au jeu à vouloir tester dans plusieurs pièces. Le fait de l’avoir à disposition pendant 2 semaines permet également de voir les différences entre la consommation la semaine et le week-end, qui ne sont pas forcément les mêmes. L’entretien avec le conseiller info énergie m’a permis d’avoir un vrai état des lieux de mon projet et d’être orientée sur certains sujets.
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