Le 15 septembre dernier, une réunion sur l’Ambroisie à destination des agriculteurs a eu lieu à Narcy. Elle était organisée en partenariat avec la FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles) et la Chambre d’Agriculture de la Nièvre.
RETOUR SUR LA RÉUNION D’INFORMATION
Mme Haas, responsable du Pôle environnement de la FREDON, a tout d’abord présenté l’Ambroisie : son origine, son cycle de vie, sa biologie ainsi que les problématiques sanitaire, agricole, environnementale et sociétale que le plante peut causer.
Ensuite, c’est M. Jaillard (Référent Bio à la Chambre d’Agriculture) et M. Zambotto (Référent Grande culture à la Chambre d’Agriculture) qui ont abordé la question de la gestion de l’ambroisie dans les parcelles en agriculture conventionnelle et biologique en présentant différentes techniques : rotation des cultures, gestion de l’inter-culture, broyage, binage, désherbage chimique.
ÉCHANGES SUR LA GESTION DE L’AMBROISIE
La gestion de l’ambroisie est délicate, c’est une plante qui est surtout présente dans les systèmes avec des cultures de printemps (tournesol, soja). La mauvaise gestion des bords de chemin, bordures de parcelles, accotements routiers, des inter-cultures participe également à la dissémination de l’Ambroisie.
Un arrêté préfectoral a été signé en 2018 dans lequel une obligation de lutte s’impose à tout propriétaire de terrain avec présence d’Ambroisie. Cependant aucune mesure coercitive n’existe. Les obligations et réglementation de la PAC sont parfois en décalage par rapport aux réalités de terrain.
Comment semer un couvert après moisson et détruire l’ambroisie en même temps ? Voilà une réelle problématique des étés et automne secs.
La gestion doit être globale et concertée avec l’ensemble des acteurs : agriculteurs, communes, collectivités, Département.
LES ACTIONS
Chaque année, la FREDON demande à ce que la plante soit reconnue comme organisme nuisible à l’agriculture afin que les agriculteurs puissent être indemnisés grâce au fond national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE). Malheureusement, cette demande n’aboutit pas. Cela permettrait d’indemniser les agriculteurs lorsqu’il y a destruction de leur parcelle et de leur récolte.
Suite à cette réunion, un courrier va être de rédigé en commun avec la Chambre d’Agriculteur et la FREDON à destination des députés et des sénateurs afin de leur présenter un état des lieux et les enjeux de la lutte contre l’Ambroisie et mener une réflexion sur des mesures financières afin d’aider et d’accompagner les agriculteurs dans la lutte contre cette espèce.
La chargée de mission Biodiversité de la Communauté de Communes reste à votre écoute pour vous accompagner :
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